INDÉPENDANCE ET ACTION SYNDICALE Le Congrès de la FGF-FO, réuni à Troyes du 24 au 28 mars 2025, rappelle son attachement indéfectible à l’indépendance syndicale. Il considère que les principes de la charte d’Amiens sont plus que jamais d’actualité. Dans une période où les gouvernements successifs multiplient les initiatives pour transformer les interlocuteurs sociaux en partenaires, le Congrès rappelle que les intérêts particuliers des fonctionnaires et agents publics ne se confondent pas avec la défense de l’intérêt général qui est du rôle du législateur. Avec sa Confédération, le Congrès ne veut participer ni à l’instrumentalisation, ni à l’intégration des organisations syndicales de salariés dans une économie de guerre, synonyme de renoncement et d’abandon des revendications des travailleurs. Le Congrès fait sien le préambule des statuts de la Confédération FO qui déclare que « considérant que le syndicalisme ouvrier ne doit pas lier son destin à celui de l’État, ni s’associer à des groupes politiques quelconques, dont l’objectif est la conquête de cet État et l’affermissement de ses privilèges, l’organisation syndicale réalisera son programme et ses perspectives en toute indépendance ». Le Congrès soutient fermement et fait sienne la position de la Confédération FO qui refuse de donner des consignes de vote aux élections politiques. Le Congrès défend le principe de la liberté syndicale tel que défini dans les préambules de la Constitution du 27 octobre 1946 dans son article 6 : « tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix ».