Défiler le texte Il revendique une obligation de consultation préalable des représentants syndicaux avant tout déploiement d’un outil d’IA et la mise en place d’un comité permanent associant organisations syndicales et experts pour surveiller l’utilisation de l’IA dans les administrations. Il entend imposer la mise en place des formations continues pour que tous les agents soient préparés aux nouveaux outils et aux changements qu’ils impliquent dans leur travail quotidien. Il affirme que l’IA doit être conçue comme un outil d’aide et non comme un substitut, particulièrement dans les secteurs où l’interaction humaine est primordiale (santé, sécurité, éducation, justice, etc.). Il réclame qu’il soit garanti que l’automatisation ne crée pas de fracture numérique, en s’assurant que les usagers sans accès aux outils numériques ne soient pas exclus. Il exige également que les outils d’IA utilisés dans la gestion des ressources humaines (recrutement, évaluations, mutations) soient soumis à une évaluation rigoureuse par des experts indépendants tout en protégeant les données personnelles des agents publics. Le Congrès revendique la création et l’adoption d’un cadre réglementaire précis pour chaque administration intégrant l’IA, en précisant les limites et usages autorisés. L’IA ne doit pas constituer une atteinte aux libertés fondamentales. Le Congrès exige la protection des données personnelles. Le Congrès soutient que l’intelligence artificielle et tous les outils, processus mis en place à cette occasion soient au service des agents, des usagers et des citoyens, et non l’inverse pour une égalité d’accès aux services publics et une garantie de la justice sociale. Pour le Congrès, il est essentiel d’appuyer les syndicats FO dans des négociations prenant en compte la formation, la santé et les conditions de travail des agents publics dans un contexte de transformation technologique pour que cette révolution numérique ne se limite pas à une avancée économique mais contribue aussi à un progrès social.