LES PENSIONS Le Congrès rappelle son attachement au Code des pensions civiles et militaires et au fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État et exige leur maintien. Pour le Congrès, le Code des pensions civiles et militaires est partie intégrante du statut général des fonctionnaires dont le principe de carrière est le pilier. Par conséquent, la pension est et doit rester le prolongement du traitement d’activité. Les pensions des fonctionnaires d’État et ouvriers d’État sont et doivent rester inscrites au grand livre de la dette publique. Le Congrès exige l’abrogation des Lois sur les retraites augmentant la durée de cotisation et reculant l’âge de départ à la retraite en le portant à 64 ans. Il continuera à s’opposer à tout recul de l’âge légal ou à tout allongement de la durée de cotisation. Le Congrès confirme l’appréciation du dernier congrès confédéral : « Dans ce cadre, rappelons notre mot d’ordre de 2011 « 40 ans c’est déjà trop », le congrès considère que le blocage de ce processus constituera une avancée pour revenir à la retraite à 60 ans à taux plein et dans la perspective du retour à 37,5 ans de cotisations, en créant le rapport de force nécessaire quand les conditions seront réunies » (résolution générale XXIV Congrès confédéral). Le Congrès s’oppose à tout régime universel de retraite, voire pire à un régime universel par points, synonyme de la suppression des quarante-deux régimes existants dont le Code des pensions civiles et militaires, le FSPOEIE et l’IRCANTEC.