Le congrès revendique l’abrogation du décret 2020-647 qui est la transposition dans la Fonction Publique des remises en cause de la médecine du travail contenues dans la Loi El-Khomri et les ordonnances Macron. Le congrès revendique le recrutement de médecins du travail diplômés pour occuper tous les postes vacants et la création de postes à hauteur des besoins. Le Congrès dénonce les pressions exercées par la hiérarchie sur les médecins du travail pour qu’ils quittent leur emploi et revendique le recrutement sous statut de médecins pour assurer les missions de prévention avec la réalisation des visites médicales périodiques et la mise en œuvre du tiers temps sur le lieu de travail des personnels. Pour cela, le Congrès exige l’attribution d’un vrai statut, d’une rémunération adaptée ainsi que des moyens humains et matériels nécessaires, ce qui suppose le recrutement de secrétaires médicaux. Face à l’augmentation du nombre des agressions, le Congrès revendique une reconnaissance systématique de l’imputabilité au service et une meilleure application de la protection fonctionnelle pour tous les agents publics. Il exige que l’administration porte plainte systématiquement lorsqu’un agent est victime de violences ou de menaces dans l’exercice de ses fonctions en garantissant son anonymat, et qu’elle accompagne l’agent pour le dépôt de plainte personnelle. Le Congrès rappelle l’obligation de l’administration de protéger ses agents de toutes formes d’agressions, notamment par la prévention de ces risques. L’HYGIÈNE, LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL (suite)