L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE Le Gouvernement considère qu’avec la création de l’index dans la Fonction Publique (mesurant les écarts de rémunération femmes/hommes et les écarts de promotions) et le quota de femmes administratrices (issu de la Loi Rixain du 26 décembre 2021, instaurant un quota de 30 puis 40 % de femmes parmi les cadres de direction et les membres des instances dirigeantes), le sujet de l’égalité est clos. Le Congrès affirme que cet index n’est qu’un affichage gouvernemental masquant la réalité dans les services : il invisibilise la question des temps partiels et des carrières hachées mais ne traite pas de la sous-valorisation des métiers à prédominance féminine (pour rappel, la Fonction publique est composée à 63 % de femmes). Le Congrès affirme que l’égalité salariale ne peut se concevoir en dehors du cadre statutaire de la Fonction Publique, assise sur le principe de carrière. Le Congrès demande l’application de la Directive européenne 2023/970 du 10 mai 2023 visant à renforcer le principe d’égalité des rémunérations entre les femmes et les hommes. Cette directive « transparence salariale » est entrée en vigueur le 7 juin 2023 et doit être transposée en droit français au plus tard le 7 juin 2026. Le Congrès réaffirme que le statut général des fonctionnaires est porteur d’égalité et que toute attaque fragilise ce principe.