L’OUTRE-MER (suite) Par conséquent, il est essentiel de disposer d’une administration solide et des services publics adaptés aux enjeux actuels et futurs tels que, la démographie, la vie chère, les inégalités de revenus par rapport à l’Hexagone, la crise du logement, la gestion de l’eau, la mobilité, le réseau d’assainissement. Il en est de même pour le déploiement de la fibre, la numérisation, l’illettrisme, l’illectronisme, un taux de chômage et de bénéficiaires de minima sociaux très élevés dans une économie encore marquée par les séquelles du colonialisme et tout cela dans l’optique d’un environnement durable des territoires répondant à la transition écologique. Le Congrès revendique pour les fonctionnaires de l’outre- mer, un traitement égalitaire en terme de déroulement de carrière, d’accès à la formation, de promotion et d’avancement entre fonctionnaire hexagonal et local au sein de chaque département et COM, comme cela est inscrit dans la loi EROM, la pérennisation et la valorisation à la hausse du complément de rémunération vie chère au regard du coût élevé de la vie et en l’absence d’aide sociale, l’ouverture immédiate de négociation pour une pension indexée sur le coût de la vie. Le Congrès rejette l’utilisation du RAFP que l’état a mis en place en 2024 comme pis-aller pour pallier la disparition de l’ITR générant un manque à gagner pour l’économie des collectivités outre-mer. Le Congrès exige la mise en place d’un dispositif de remplacement équivalent à 75% de l’ensemble de la rémunération (traitements et indemnités y-compris de vie chère).