Comme l’a souligné la déclaration liminaire, prononcée au conclave, nous ne participerons ni à l’instrumentalisation, ni à l’intégration des organisations syndicales dans un processus gouvernemental dit « délégation paritaire permanente ». En cohérence avec la position de la confédération, le Congrès mandate le secrétariat fédéral à ne participer à aucune réunion sur les retraites prévues par la « délégation paritaire permanente » (ex-conclave) ni à tout dispositif type « village retraites », ou encore toutes réunions organisées par le ministère de la Fonction publique consistant à remettre en cause les régimes de retraite des fonctionnaires et agents publics. Le Congrès mandate le BF pour organiser la défense des caisses et régimes de retraites publics dans le cadre de l’UIAFP. Le congrès réaffirme sa totale opposition à un régime universel de retraite par points ou par capitalisation. Il s’oppose à tout report de l’âge légal de départ ainsi qu’à tout allongement de la durée de cotisation. Enfin, le Congrès revendique le maintien des 42 régimes de retraite existants et plus particulièrement le Code des pensions civiles et militaires, le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État (FSPOEIE) et l’Institution de Retraite Complémentaire des Agents Non Titulaires de l’Etat et des Collectivités publiques (IRCANTEC), le maintien du calcul de la pension des fonctionnaires au regard des 6 mois dans le dernier échelon indiciaire. Il revendique l’intégration des primes dans le traitement et dans le calcul de la pension. Le congrès revendique le rétablissement du dispositif permettant à un fonctionnaire parent d’au moins trois enfants et ayant quinze ans de services civils ou militaires de partir en retraite anticipée.