Le Congrès revendique le maintien et le rétablissement des services ministériels de pleine compétence et de leurs implantations locales afin d’offrir un vrai service et un accueil à tous les usagers et de garantir qu’aucune démarche administrative ne soit exclusivement accomplie de façon dématérialisée. Le Congrès condamne les politiques d’austérité qui entraînent le gel des rémunérations, les suppressions de postes, et au final, la dégradation des conditions de travail et de vie des agents, et le service rendu à l’usager. Cette méthode voulue par les gouvernements successifs et amplifiée par Emmanuel Macron et ses ministres, est l’alibi à des privatisations, présentées comme un service mieux rendu. C’est inacceptable et scandaleux. Ces externalisations nuisent à la population, notamment les jeunes et les privés d’emploi et sont la source de dérives. Le développement exponentiel des fraudes dans des domaines sensibles, comme l’accès des jeunes à la mobilité, constitue une atteinte grave au service public. Le congrès exige le retour de l’ensemble des missions privatisées dans le giron public. Le Congrès condamne l’économie de guerre qui prive les services publics de leurs moyens au profit de l’armement au détriment de la satisfaction des besoins de la population. Le Congrès affirme que l’Etat doit être le promoteur constant du service public, levier essentiel de l’égalité des droits et continue de s’opposer aux politiques libérales dont l’objet reste de diminuer en permanence la dépense publique au lieu de rechercher de nouvelles recettes pour améliorer le service public et rémunérer dignement ses agents.