L’ACTION SOCIALE INTERMINISTÉRIELLE (suite) Le Congrès rappelle que la réforme territoriale a créé des territoires dont les volumes et les champs d’actions échappent à toute logique cohérente pour une gestion efficace. Cette restructuration a également fait apparaître des « déserts sociaux » et mis en difficulté les représentants des instances régionales. Le Congrès affirme son attachement aux instances d’actions sociales interministérielles et ministérielles et exige leur maintien. L’action sociale ne doit pas être regardée, ni pensée comme un simple guichet pour offres de loisirs. Elle est avant tout un outil de soutien élémentaire et indéfectible aux agents en difficulté. L’action sociale n’a pas pour vocation de se substituer aux manquements des obligations des employeurs. C’est pourquoi le Congrès revendique que les instances de l’action sociale restent indépendantes avec garanties de moyens financiers et humains dédiés, abondés à hauteur des besoins, ce afin de préserver les droits acquis des personnels, de les développer en les améliorant tout en garantissant leur pérennité et en définissant de nouvelles prestations. Le Congrès exige un budget d’action sociale à hauteur des besoins et attentes des personnels afin de maintenir les dispositions existantes répondant aux difficultés des agents dans leur vie professionnelle et personnelle. Dans ce cadre, l’administration doit formuler des réponses rapides et satisfaisantes aux propositions faites par les membres du Comité interministériel d’action sociale (CIAS) et des sections régionales interministérielles d’action sociale (SRIAS).