L’ORGANISATION ET LE TEMPS DE TRAVAIL (suite) Concernant la réflexion sur la possibilité d’effectuer la semaine de travail en 4 jours, le Congrès n’est pas dupe quant aux objectifs poursuivis par l’Etat employeur. Le congrès affirme que ce sujet nécessitera une négociation partout où il serait expérimenté ou décliné et devra s’appuyer sur le volontariat des agents. Le congrès refuse toute régression qui pourrait en découler sur l’amplitude quotidienne du travail, les conditions de travail et l’impact sur la vie privée des agents. Le Congrès revendique une organisation de la semaine de travail de 4 jours permettant de réduire la durée globale de travail. Le Congrès sera extrêmement vigilant sur certains points particuliers qui ne sauraient être dénaturés par le télétravail ou tout changement de modalités horaires de l’organisation du temps de travail : • le respect des horaires et du temps de travail, • la sécurisation des données, • l’articulation vie professionnelle / vie personnelle, • le respect du dialogue social, • le plein exercice du droit syndical, • l’augmentation et le déplafonnement de l’indemnité dédiée pour les agents concernés par le télétravail au regard de celle de l’inflation et du coût de la vie, • le respect des préconisations médicales de la médecine de prévention, s’il y a lieu. Le congrès revendique la création de nouvelles autorisations d’absence et la sanctuarisation des autorisations d’absence existantes.