L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET LE NUMÉRIQUE (suite) Ils soulignent que, les inégalités persistent, menaçant d’exclure les plus vulnérables. En outre, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a récemment souligné la nécessité d’encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans les services publics. Il insiste sur l’importance d’adapter l’IA aux spécificités de l’action publique et à ses obligations particulières. Face à cette croissance du numérique et de l’IA, le Congrès alerte sur des dérapages possibles et des risques pour les agents publics, plus particulièrement sur les risques psychosociaux liés à l’hyperconnexion, aux changements liés à la réorganisation des services et à leur insuffisance de formation aux nouvelles technologies. Notamment le Congrès considère que la numérisation ne doit pas exclure totalement le papier, tant pour des raisons de santé des agents publics que de continuité du service public. L’introduction de l’IA ne doit pas être utilisé pour compenser les emplois manquants ou pour justifier les suppressions de postes, ainsi le Congrès exige des garanties sur l’emploi et les conditions de travail, le renforcement des effectifs et la création de nouvelles fonctions sous statut autour de l’IA (gestionnaires de données, experts en éthique numérique, etc.) pour encadrer son développement. Le Congrès exige une transparence totale des algorithmes utilisés, leurs origines, leur fonctionnement, ainsi que les critères sur lesquels ils se basent pour rendre des conclusions.