LA GARANTIE INDIVIDUELLE DE POUVOIR D’ACHAT LA RÉMUNÉRATION EN ARRÊT MALADIE Défiler le texte Depuis le début de l’année 2025, les agents publics sont confrontés à une nouvelle attaque contre leurs droits : la baisse de leur rémunération d’environ 10 % dès le premier jour d’arrêt maladie ordinaire. Ce recul social est le fruit de la mise en œuvre de l’austérité brutale, et sans précédent, subie par la fonction publique. Sous couvert d’un déficit des comptes publics, celle-ci se traduit en réalité par le retrait du maintien total du traitement en cas d’arrêt maladie. Autrement dit, les employeurs s’exonèrent de leur obligation de protection des agents malades et dans le même temps, font croire qu’ils améliorent la prévoyance par le biais de la protection sociale complémentaire (PSC). Et comme si cela ne suffisait pas, cette baisse de traitement vient s’ajouter au jour de carence, injustement appliqué depuis 2018 à chaque arrêt. Les agents sont donc doublement pénalisés dès qu’ils tombent malades. FO - FP l’a dénoncé fermement : la maladie n’est pas un choix ! On ne choisit pas de tomber malade, d’être victime d’un accident ou de conditions de travail dégradées, de devoir affronter une pathologie longue ou invalidante. Infliger une baisse de traitement aux agents dans cette situation, c’est les culpabiliser, les fragiliser encore davantage. C’est une politique injuste et brutale. Arrêts maladie : la double peine… En marche !