DOSSIER La santé mise à mal S’il y a une certitude pour tous les Français aujourd’hui, c’est que notre service de santé va mal. Défiler le texte Pour cela, il ne suffit que de suivre les médias qui rapportent ce manque criant de médecins, de spécialistes, bref de moyens en personnels, en structures et en matériels si on y associe les hôpitaux. A cela vient s’ajouter le fait qu’aujourd’hui l’on doive travailler plus longtemps, engendrant inévitablement une dégradation de la santé, ce qui forcément entraîne une répercussion supplémentaire sur notre service de santé. Certains spécialistes prétendent que nous formons autant de médecins, voire un peu plus qu’il y a 10 ou même 20 ans, mais que c’est surtout leur mode de vie qui a changé. En cela, il nous est dit qu’ils ne travaillent plus que 6 jours sur 7, et qu’ils ne font plus de semaines avec des horaires à rallonge ; s’offrant ainsi davantage de temps en famille et privilégiant une certaine qualité de vie. Peut-être est-ce un mieux pour eux, ainsi que pour les patients. À cela, rappelons aussi que la population de notre pays a augmenté ces dernières décennies de plusieurs millions d’individus, venant alourdir d’autant plus la pénurie à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Derrière cela, pour les patients, le coût du transfert de charges de la branche maladie vers les organismes complémentaires de santé, a généré une augmentation ces toutes dernières années de leurs dépenses, répercutées sur les cotisations bien évidement. Cependant, le plus inquiétant reste peut-être à venir, au vu des annonces faites d’économie à grande échelle par un gouvernement qui cherche des milliards à tout-va, augurant une augmentation des transferts. Sur la liste pour exemple, le passage de 70 % à 60 % du taux de remboursement par la Sécurité sociale de la consultation médicale.